Le Parti socialiste exprime sa très vive
inquiétude quant aux rumeurs persistantes d’un plan de suppressions d’emplois
massives chez PSA. La suppression de 10000 emplois en France et en Europe
s’ajouterait en effet aux 10000 emplois déjà supprimés en septembre 2006.
Cette nouvelle compression d’effectifs serait
d’autant plus inadmissible que les ventes du groupe ont cru de façon régulière
et importante ces dernières années, passant de 2 à 3,3 millions de véhicules
vendus entre 1998 et 2006.
La politique conduite par la direction du groupe est une nouvelle illustration
de la financiarisation de l’économie et de la toute puissance des actionnaires
au détriment de véritables logiques industrielles, alors que le groupe annonce
dans le même temps le versement de 317 millions d’euros de dividendes.
Le Parti socialiste ne peut à nouveau que déplorer la suppression par la droite de Messieurs Chirac et Sarkozy des dispositions protectrices pour les salariés, contenues dans la loi de modernisation sociale.
Il rappelle quelques propositions du pacte présidentiel de Ségolène Royal de :
• donner la priorité à l’investissement des entreprises avec
un taux d’impôt sur les sociétés plus bas si le bénéfice est réinvesti et plus
haut s’il est distribué aux actionnaires ;
• subordonner désormais le versement d’aides publiques à
l’engagement de l’entreprise de ne pas licencier tant qu’elle fait des
bénéfices ;
• favoriser financièrement les entreprises qui embauchent
davantage en CDI, et pénaliser celles qui abusent des CDD et contrats d’intérim.