Francine Benoist, candidate PS, première circonscription du Jura

OGM : une affaire d’Etat

En 2006, les plus hauts responsables de l’Etat en Franche-Comté abrités derrière les avis de la commission du génie bio-moléculaire ont cassé les arrêtés de maires opposés à la présence d’OGM sur leur commune au mépris des principes de précaution les plus élémentaires.

Au niveau national, les membres de la commission du génie bio-moléculaire sont tenus à un devoir de réserve dans une commission dont la composition laisse perplexe. La consultation publique sur Internet du ministère de l’Agriculture est une parodie de démocratie. Les 4.500 remarques formulées par les citoyens en 2005 et les 38.000 remarques de 2006 sont ignorées, les localisations des essais dissimulées.

Les OGM selon la commission européenne répondraient aux principes d’équivalence substantielle prenant en compte les propriétés les plus grossières des aliments. Or les problèmes de stabilité dans le temps et de toxicité sur les animaux ont été établis. Par ailleurs, l’absence de recherche sérieuse financée par l’Etat conduit en prison, citoyens, syndicalistes et paysans.

C’est dans ce contexte que le décret autorisant des cultures OGM malgré la très large opposition de l’opinion publique (86%) vient d’être rendu public. Les membres de ce gouvernement sortant devront donc en assumer la responsabilité.

Ségolène ROYAL réclame et exige un moratoire sur la culture des OGM. Ce sera le temps nécessaire à l’émergence d’une vérité scientifique partagée et à la perception par tous des incidences socio-économiques de ces cultures. L’avenir de notre environnement et de notre santé en dépend.

Smoby : une lourde inquiétude

Poursuivant ses « Rencontres du Pacte présidentiel », Francine BENOIST était mardi sur le canton d’Arinthod pour rencontrer des élus, des associations et visiter des entreprises.

Suite à l’annonce par la direction de Smoby de déposer une demande de "procédure de sauvegarde de l’emploi" auprès du tribunal de commerce de Lons-le-Saunier, Francine BENOIST, candidate du Parti socialiste sur la 1^ère circonscription est allée à la rencontre des salariés soucieux de leur avenir, sur le site d’Arinthod.

Après avoir échangé sur les problématiques du monde du travail et de la sécurité dans les parcours professionnels, et devant une inquiétude réelle sur le terrain, Francine BENOIST s’engage à rencontrer les partenaires sociaux pour examiner les problèmes autour de ce plan de sauvegarde de l’emploi afin d'élaborer des pistes de réflexions et une vision de développement à poursuivre pour ce bassin de vie de la Petite Montagne jurassienne.

François Bayrou, clarifions !

En dépit de ses dénégations, le candidat Bayrou est un pur produit du « système » qu’il pourfend sans relâche depuis quelques mois. Depuis son entrée en politique, il a conquis à peu près tous les mandats électifs disponibles dans le « système », creusant son sillon dans sa maison mère, l’UDF.

Jusqu’alors l’UDF a toujours appartenu à la droite, servant inlassablement de supplétif au parti chiraquien. Elle a à ce titre combattu la quasi-totalité des projets présentés par la gauche. Les gouvernements Balladur (1993-1995) et Juppé (1995-1997) dont M.Bayrou a été membre de bout en bout, furent des gouvernements de droite. Rêvant d’un grand parti du centre, M.Bayrou a fermement écarté l’idée qu’il devienne « la roue de secours du PS » prenant soin de préciser en 1991 : « Ni de près, ni de loin nous ne gouvernerons avec les socialistes ».

Gagné par la ferveur des nouveaux convertis, M.Bayrou a parfaitement compris l’obligation d’assouplir son discours pour pouvoir prétendre aux plus hautes destinées. Désormais, certains responsables socialistes auraient la compétence requise pour gouverner sous sa férule. Sur quelles bases ? Pour conduire quel projet ? Et avec quelle majorité ? Nul ne le sait à cette heure. Le décalage entre les paroles présentes et les actes passés relève du grand écart. Ne nous laissons pas abuser !

Loi sur la délinquance : un outil de propagande dangereux

La loi relative à la prévention de la délinquance, votée dernièrement par le Parlement, est particulièrement emblématique du pouvoir sarkozyste. C’est la dernière que M.Sarkozy a pu faire passer avant de se consacrer uniquement à ce qui le titille le matin en se rasant : l’élection présidentielle.

Cette loi qui a été votée par la droite, y compris par M.Pélissard qui pourtant en tant que Président de l’Association des Maires de France en avait critiqué bien des aspects.

Celui-ci a donc désormais de nouveaux pouvoirs de police et de justice et devient coordonnateur de la politique de prévention de la délinquance, au risque d’un conflit de compétence avec les Présidents de Conseils généraux.

En outre, le secret professionnel des travailleurs sociaux est mis à mal puisque ceux-ci auront l’obligation d’informer le maire sur les difficultés d’un individu. Ainsi le maire peut être détenteur d’informations à caractère confidentiel relatives aux familles.

L’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs est également remise en cause pour une politique encore plus répressive au détriment de la prévention sans laquelle il ne peut y avoir de véritable politique de sécurité.

On voit bien aujourd’hui les résultats de cette politique sécuritaire absolument inefficace et dangereuse : jamais la violence n’a été aussi présente dans le pays, jamais les atteintes aux personnes n’ont été aussi nombreuses que sous ce gouvernement (augmentation de 13,9% depuis 2002).

Journée internationale des femmes

Francine BENOIST a choisi cette journée symbolique pour mettre en ligne son blog et diffuser sa carte d'entrée en campagne : nous étions présents ce matin sur le marché de Lons-le-Saunier et Francine BENOIST participera ce soir à partir de 18h00 à l'Exposition "Regards de Femmes" à la Maison des Jeunes et de la Culture dans le cadre des rencontres organisées sur le thème de la santé.
Trop d’inégalités sont encore présentes, à nous de permettre aux femmes d’être debout. Ségolène ROYAL avance des propositions concrètes et claires pour changer le quotidien:

• le Smic à 1500 euros : deux fois plus de femmes que d’hommes sont au Smic !
• augmentation de 5 % des petites retraites tout de suite : 83% des personnes percevant le minimum vieillesse sont des femmes !
• lutte contre le travail précaire en encourageant les entreprises à transformer les contrats précaires, CDD, intérim, en CDI : les femmes constituent 80% des travailleurs pauvres, 82% des temps partiels !
• pour une sécurité sociale professionnelle : le retour à l’emploi pour les femmes ayant cessé de travailler pour élever leurs enfants est souvent difficile. L’accès à une formation qualifiante tout au long de la vie et une aide personnalisée constituent des outils majeurs de réinsertion professionnelle. La création d’un service public de la petite enfance est aussi un progrès social majeur pour permettre à chacun de s'émanciper dès la fin du congé de maternité.
• développement du maintien à domicile et augmentation des structures d’accueil des personnes âgées : après avoir élevé leurs enfants, c’est d’abord les femmes qui sont mobilisées pour comprendre l’insuffisance de structures d’accueil pour les personnes âgées.
• accès à la contraception gratuite pour les femmes de moins de 25 ans
• loi-cadre contre les violences faites aux femmes : tous les 3 jours, une femme meurt en France des coups de son (ex) compagnon. Ce sera la première loi présentée au Parlement.
• non-cumul des mandats pour les parlementaires, parité hommes/femmes : l’égalité politique est une condition de l’égalité sociale et du renouvellement de la représentation nationale, pour retrouver une efficacité politique et redonner confiance en celle-ci.

UMP contre UMP

Suite aux dernières déclarations de Gilbert Barbier, Député-maire UMP de Dole, Francine BENOIST déclare :

« Il y a quelques jours, nous dénoncions dans la presse le double langage de Jacques Pélissard au sujet de la carte scolaire. En effet, alors que les votes du Député Maire à l’Assemblée Nationale provoquent les fermetures de classes dans sa circonscription du Jura, ce dernier revient en « bon pompier pyromane » pour éteindre le feu.

Nous refusons cette gouvernance depuis longtemps et aujourd’hui nous avons un témoin de choix en la personne de Gilbert Barbier, qui ne semble pas goûter au don d’ubiquité de Jacques Pélissard, tentant de sauver une classe dans sa circonscription. Si nous nous réjouissons bien entendu que l’école Georges Brassens ne soit plus concernée par une fermeture, nous observons que d’autres établissements du Jura n’ont hélas pas cette chance.

Les Jurassiennes et les Jurassiens ont droit au respect et à la transparence, le député Jacques Pélissard leur doit quelques explications sur ses votes à Paris.»

Double langage

Candidate du parti socialiste dans la première circonscription du Jura, Francine BENOIST dénonce avec force la scandaleuse hypocrisie que constitue le comportement  de Jacques Pélissard dans la préparation de la carte scolaire qui entrera en vigueur à la rentrée de septembre 2007.

- Jacques Pélissard parlementaire UMP vote les crédits budgétaires affectés à l’éducation nationale qui prévoient le retrait au plan national de 5500 postes.

Conséquence concrète pour le Jura, l’Inspecteur d’Académie est tenu de restituer 4 postes au Ministère en dépit du fait que l’effectif départemental prévu à la rentrée prochaine est en augmentation de 82 élèves. 

- Acte 2, le même Jacques Pélissard revenu dans sa circonscription s’emploie à atténuer l’impact des ressources qu’il a votées à Paris. Et là tous les moyens sont bons : propos rassurants tenus aux usagers, pressions auprès des autorités administratives locales et plus inquiétant, non respect des avis rendus par les instances de concertation que prévoit la loi.

Que Jacques Pélissard en vienne à oublier les principes de rigueur et d’équité qui fondent les actes officiels de gestion des moyens dans le seul but d’échapper à ses contradictions est absolument inacceptable.

Les citoyens attendent aujourd’hui de la transparence et de la cohésion dans l’action politique.

Rentrée 2007 : l’école sacrifiée par la droite !

Actuellement se déroule dans chaque département, la phase de concertation visant à définir les mesures budgétaires qui seront mises en place à la rentrée de septembre 2007 dans les écoles, collège et lycées publics du Jura.

Dans tous les secteurs, les moyens connaissent une baisse significative.

4 postes sont retirés aux écoles maternelles et élémentaires alors que l’effectif prévu est en augmentation de 82 élèves !

9 équivalents temps plein sont soustraits pour un effectif prévisionnel en baisse de 34 élèves dans les collèges.

Dans les lycées, le SNES annonce le retrait de 30 équivalents temps plein pour un accueil qui devrait subir une régression de 230 élèves.

Voici un avant-goût du projet éducatif de Nicolas Sarkozy et de ses députés fidèles comme Monsieur Pélissard qui votent sans cesse ces mêmes lois et qui pensent nous le faire oublier ici, au niveau local.

Ces derniers, cultivent le paradoxe en défendant qu’un service de meilleure qualité peut être rendu avec des moyens plus réduits.

Approche contestée par Ségolène Royal qui entend faire de l’éducation la priorité des priorités, en prenant des engagements très précis :

• mise en place d’un service public de la  petite enfance et scolarisation obligatoire dès 3 ans.
• Organisation du soutien scolaire gratuit pour tous les élèves grâce à de répétiteurs
• Limitation à 17 du nombre d’élèves par classe en CP et en CE1 dans les zones d’éducation prioritaire et dotation par élève en difficulté, fixée à 25 % de plus que la dotation ordinaire
• Suppression des ghettos scolaires en garantissant la mixité sociale par une révision concertée de la carte scolaire
• Création d’emplois-parents et généralisation d’écoles des parents et des consultations de médiation familiale.

Le pari est bien celui d’une école de qualité au service de tous, qui apportera plus à ceux qui ont les plus grands besoins.

Les mensonges du droit opposable au logement

Annoncé avec force, le projet de loi sur le droit au logement relève du cynisme. 

Tout d’abord, le gouvernement s’est bien gardé de nous expliquer que pour exercer ce droit au logement, le sans-abri (accompagné de son avocat…) devra passer le filtre d’une commission.

Le sans-abri devra d’abord faire une demande auprès d’une commission, qui aura toute la liberté de classer les demandes considérées comme « non-prioritaires ». En cas de classement par cette commission, le mal-logé ne pourra plus saisir le juge. Ce droit est d’emblée très limité. Le droit au logement ne sera pas ouvert si la commission a proposé un « accueil en structure adaptée », comme le foyer d’accueil d’urgence des sans-abri. Ce texte ne changera donc rien à la situation des sans-abri.

Ensuite, si par bonheur la commission a classé la demande comme « prioritaire », le mal-logé devra attendre trois mois avant la saisine du juge…

Or que pourra faire concrètement un juge lorsqu’il sera saisi par un mal-logé ? Construire des logements sociaux ? Impossible, le projet de loi ne prévoit aucun volet budgétaire. Réquisitionner des logements vacants ? Non, rien de tout cela. Le juge se limitera à demander le versement d’une astreinte.

Mais attention, l’astreinte ne sera pas versée au requérant (le mal-logé) mais à un « fonds d’aménagement urbain », destiné à des travaux d’équipement des collectivités locales.

Le dispositif d’astreinte conduit au reversement des sommes payées par l’Etat ou les communes dans un fond public. C’est une opération blanche : les collectivités vont se verser de l’argent à elles-mêmes. Comment peut-on faire croire à l’efficacité et au caractère contraignant d’un tel dispositif ?

C’est pour toutes ces raisons que le projet de loi est sur le fond très critiquable quant à son efficacité ; c’est purement du cosmétique. Pour ce qui est de la méthode, elle est tout simplement malhonnête ; pour la droite le droit opposable au logement relève de la publicité mensongère. A nous en tant que socialistes, de faire du droit au logement, tout simplement, une réalité quotidienne !

Le record total : pour quoi faire ?

Il en serait presque indécent de communiquer de tels chiffres. Mais pourtant, Total, groupe pétrolier et première entreprise française a bien réalisé un bénéfice net de 12,58 milliards d’euros en 2006. C’est le plus gros jamais enregistré par une entreprise française.

A quoi servira cette manne incroyable ? La question reste entièrement posée.

Nous apprenons impuissants, que près d’un tiers de ce bénéfice sera reversé aux actionnaires. Actionnaires qui demandent toujours plus et surtout un retour sur investissement rapide.

Alors bon, face à la faveur accordée au capital et à l’épargne au détriment du travail et de l’investissement dans les énergies renouvelables, que pouvons proposer ?

Ségolène Royal aborde frontalement la question de ces bénéfices en les qualifiant de « supers profits ». Elle souhaite fermement et à juste titre, que ceux-ci servent à investir dans l’avenir :

· par l’innovation et la recherche dans le domaine de l’environnement pour préparer l’après-pétrole

· par le développement des énergies renouvelables

· par le maintien et l’intensification des transports publics

Il est évident que la redistribution des biens et des profits financiers passe par une politique volontaire et courageuse. C’est bien ici, que la différence entre la gauche et la droite est importante : au sujet de la redistribution solidaire pour porter le progrès humain plus loin et pour toujours préparer l’avenir.